es Apple, Google et Netflix de ce monde doivent cesser de bénéficier d’avantages qu’Ottawa et Québec refusent aux entreprises d’ici, a martelé mardi le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau.
Devant près d’un millier de personnes rassemblées par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le grand patron de Québecor s’en est pris aux « systèmes réglementaires archaïques », qui font en sorte que des entreprises médiatiques étrangères établies au pays n’aient pas à investir dans les productions culturelles d’ici ni à exiger les taxes de vente.
«On ne devrait pas proposer des privilèges au niveau de la taxation à des groupes étrangers», a dit M. Péladeau.
«Le gouvernement Trudeau erre complètement en privilégiant les groupes étrangers alors qu’on devrait, nous, avoir les moyens d’aller à l’étranger.»
La taxe de vente, que souhaite imposer Québec à Netflix et ses concurrentes, constitue un premier élément pour protéger la culture québécoise, mais davantage doit être fait, a dit M. Péladeau. Il a du même coup salué la décision de Québec et invité Ottawa à accepter cette «main tendue» par la province.
«L’équité fiscale est la condition la plus élémentaire qu’on devrait nous donner», a ajouté M. Péladeau.
Il a aussi été question de «l’expansion des géants américains», des enjeux qui mettent en péril la pérennité de la culture québécoise.