Craignant l’ingérence étrangère durant les élections d’octobre prochain, Ottawa somme les géants du web de s’attaquer aux fausses nouvelles qui pullulent sur leurs plateformes
Les médias sociaux comme Facebook ou Twitter peuvent être utilisés pour «calomnier faussement des élus» ou encore «attiser l’anxiété de la population autour d’enjeux sensibles», a rappelé mercredi le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale
«Nous nous attendons à ce que ces entreprises prennent des mesures concrètes pour protéger la prochaine élection en faisant la promotion de la transparence et de l’intégrité», a souligné la ministre des Institutions démocratiques, Karina Gould
Une des solutions consiste à ce que les géants du numérique conservent un registre de ceux qui sont derrière les publicités de nature politique
Mme Gould n’a pas voulu dire jusqu’où elle était prête à aller pour forcer les réseaux sociaux ou encore Google à lutter contre la manipulation des opinions de leurs utilisateurs sur leurs plateformes.
Mme Gould n’a pas caché une certaine impatience devant l’inaction des géants du web en la matière jusqu’à présent