Qu’il s’agisse des minorités visibles, linguistiques, culturelles ou religieuses, le Parti québécois souhaite élargir sa base militante et inviter les membres de la diversité à prendre part à la société québécoise.
À Montréal, dimanche, pour présenter son plan d’action pour la diversité, le chef du PQ, Jean-François Lisée, a soutenu que si la métropole est reconnue pour sa diversité et habituée à elle, c’est avec l’ensemble du Québec qu’il faut jeter des ponts pour faire en sorte de ne pas isoler ces Québécois.
«Il y a beaucoup de choses que l’on peut faire ensemble. Il faut que commence un genre de normalisation et pour ce faire, il faut s’écouter, il faut s’apprivoiser. Ce qui nous unit, c’est l’amour du Québec», a déclaré dimanche Jean-François Lisée.
Le chef péquiste a aussi invité les personnes de diverses origines à grossir les rangs de sa formation.
Selon lui, ce dialogue entre ces gens issus de différentes minorités ne peut qu’enrichir, collectivement, l’ensemble du Québec.
«Je crois que le moment est venu d’engager une action volontaire, structurée, permanente et fructueuse de réelle connexion entre le Parti québécois et les Québécois d’adoption», a affirmé de son côté Évelyne Abitbol, députée péquiste d’origine marocaine, présente à ce point de presse.
C’est la députée Carole Poirier qui sera responsable de ce chantier qui se met en branle pour rejoindre ces communautés à environ un an des prochaines élections provinciales.
«Nous travaillons à la mobilisation des membres du Parti québécois issus de la diversité et nous nous assurerons de leur contribution lors des congrès de circonscription», a mentionné Carole Poirier.