Le gouvernement du Québec a débloqué les 25 millions $ promis à Paris l’an dernier pour financer des projets de lutte aux changements climatiques dans les pays en développement.
Un appel de projets vient d’être lancé par le premier ministre Philippe Couillard, qui participe à Marrakech à la 22e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques.
«Tout est disponible maintenant, les gens peuvent soumettre des projets», a déclaré M. Couillard, dans une mêlée de presse.
Les projets seront sélectionnés par un jury à être formé par le comité directeur du fonds, présidé par le biologiste-cinéaste Jean Lemire. Québec se donne cinq ans pour dépenser l’argent.
Puisée à même le Fonds vert, l’enveloppe de 25 millions $ se décline ainsi: 18 millions $ sont réservés à des projets présentés par des entreprises, des organismes non gouvernementaux et des universités en collaboration avec des partenaires de la Francophonie, soit en Afrique ou dans les Caraïbes.
Un autre montant de 6 millions $ est déposé au Fonds environnemental mondial à l’intention des pays «les moins avancés de la francophonie», a précisé Philippe Couillard. Le Québec est le seul État fédéré à contribuer à ce fonds financé, notamment, par 26 pays.
Une somme de 1,4 million $ est aussi vouée à l’intention des «initiatives jeunesse».
La reddition de comptes quant aux dépenses liées à cette initiative sera fournie par le comité directeur en vertu des nouvelles règles de gouvernance du Fonds vert, a précisé le ministre de l’Environnement David Heurtel.