Conscient que les Québécois «sont tannés» des restrictions sanitaires, François Legault continue de jeter du lest, en lançant du même coup un appel à l’unité des Québécois, face aux tensions grandissantes qui menacent la paix sociale
«On voit la grogne grandir de jour en jour», a-t-il observé, au premier jour de la dernière session parlementaire avant les élections
Comme rapporté par notre Bureau parlementaire, mardi matin, les propriétaires de gyms, qui faisaient pression depuis plusieurs semaines auprès du gouvernement, pourront rouvrir dès le 14 février prochain
Nouveauté: les exploitants de spas pourront reprendre leurs activités en même temps, a annoncé le premier ministre lors d’un point de presse
Dans les deux cas, la capacité d’accueil sera limitée à 50 % jusqu’à nouvel ordre et le port du masque sera obligatoire
Encouragé par une baisse de 426 hospitalisations en une semaine, François Legault a confirmé que les adultes pourront aussi recommencer la pratique de sports organisés à compter de la Saint-Valentin. Rappelons qu’à ce chapitre, les jeunes ont le feu vert de la santé publique depuis lundi
Cela vaut aussi pour les activités artistiques, mais avec un maximum de 25 participants par groupe
Précision pour le port du masque: les sportifs pourront user de «leur jugement» et le retirer temporairement lors d’un effort très intense, mais il faudra le remettre aussitôt que possible, a laissé comprendre le directeur national de santé publique, Dr Luc Boileau.
Tensions sociales
Alors que des camionneurs se préparent à mettre le cap vers Québec, le chef caquiste a confirmé que des échanges à ce sujet sont en cours entre son cabinet et les responsables de la sécurité du Parlement
J’espère que ça va se faire dans le respect, a-t-il répété. Oui, les gens au Québec ont le droit de manifester, mais ça doit être fait dans le respect
Il a assuré qu’il n’y a «aucun lien entre Rambo Gauthier et ce qu’on annonce aujourd’hui» comme assouplissements
François Legault continue par ailleurs de privilégier l’approche de la «main tendue» envers les non-vaccinés. Il a officiellement renoncé à la possibilité de légiférer pour leur imposer une contribution fiscale.
«Pour faire avancer le Québec dans un climat social serein, je vous annonce que le gouvernement ne va pas déposer ce projet de loi sur la contribution santé», a confirmé le premier ministre
«L’idée c’était de mettre en place un incitatif. Le projet de loi est prêt, mais je comprends que cette annonce-là est venue diviser les Québécois et j’ai bien entendu aussi les partis d’opposition être contre cette contribution», a-t-il relaté
































