Le ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel, minimise les sondages qui, un an avant les élections fédérales de 2015, placent les libéraux en avance.
Dans un sondage Radio-Canada/EKOS publié dimanche, 38,5% des personnes consultées ont dit avoir l’intention de voter pour le Parti libéral du Canada (PLC), ce qui pourrait leur donner un gouvernement majoritaire. Les conservateurs arrivent au deuxième rang dans les intentions de vote (26,4 %), presque ex aequo avec les néo-démocrates (25 %).
De passage à Québec lundi matin, le ministre Lebel a dit que les conservateurs vont continuer de miser sur la promotion de leur bilan économique.
«Rappelez-vous qu’à la veille de la dernière élection fédérale, M. (Michael) Ignatieff était au gouvernement et nous avons été élus majoritairement. Un sondage, c’est une photo X,Y avec une question X,Y dans le temps», a affirmé le ministre, qui gère aussi le portefeuille de l’Infrastructure.
«C’est une question de choix. Qui sera la personne la plus apte à être premier ministre du Canada au moment où les gens voteront? Je suis certain qu’à ce moment-là, le premier ministre Stephen Harper sera encore un choix très présent dans la tête de la population», a-t-il plaidé.
AU QUÉBEC
Le sondage indique que le Québec est la seule province où le NPD arrive au premier rang: 39 % des Québécois sondés ont dit qu’il voterait pour ce parti. Les libéraux sont en seconde place (29 %) et les conservateurs, loin derrière, en troisième place (14 %).
M. Lebel a noté qu’il est trop tôt pour que les conservateurs annoncent des candidatures au Québec et dans la région, mais il affirme multiplier les rencontres «intéressantes».
«Nous avons l’intention de faire des gains partout au Québec, notamment dans la grande région de Québec», a soutenu le ministre.