Les audiences publiques sur le projet de loi 21, interdisant les signes religieux pour les employés de l’État «en position d’autorité», débutent mardi à l’Assemblée nationale.
Au total, une trentaine de groupes et intervenants prendront ainsi la parole devant la commission parlementaire, et ce jusqu’au 16 mai.
Mardi, c’est une représentante de l’organisme Pour les droits des femmes du Québec qui ouvrira le débat. Ce sera ensuite au tour de Djemila Benhabib et Louise Mailloux du collectif citoyen pour l’égalité et la laïcité, du Mouvement national des Québécoises et Québécois, de l’association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité, des philosophes Charles Taylor et Jocelyn Maclure pour la commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, et du centre consultatif des relations juives et israéliennes.
«S’il y a des propositions qui permettent de bonifier le projet de loi, je vais être à l’écoute, je vais être ouvert», dit le ministre Simon Jolin-Barrette.
«Les objectifs du gouvernement dans le projet de loi demeurent clairs et vont demeurer les mêmes: interdire le port de signes religieux pour les personnes en position d’autorité, que les services soient donnés et reçus à visage découvert et qu’on inscrive formellement dans la loi la laïcité de l’État», ajoute le ministre.
Le gouvernement de François Legault a déposé le projet sur la laïcité le 28 mars dernier et fait beaucoup réagir depuis.