Le Canada se prépare à aider l’ONU à larguer des vivres sur le territoire syrien, afin d’aider la population assiégée de ce pays du Proche-Orient déchiré par une guerre civile depuis 2011.
«Le Canada sera là pour s’assurer que les parachutes tombent aux bons endroits», a dit le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, en entrevue téléphonique de Vienne.
L’opération se mettra en marche si la communauté internationale est incapable d’avoir accès à certaines zones du pays d’ici le 1er juin. Le ministre Dion affiche un optimisme plus que prudent concernant la réussite de cet objectif.
M. Dion était en Autriche, mardi, afin de participer aux discussions du Groupe international de soutien à la Syrie, qui tente de favoriser le processus de paix.
La coalition, présidée par les Russie et les États-Unis, regroupe 26 pays et organisations, dont l’ONU, mais n’inclut pas les parties qui se battent sur le terrain en Syrie.
Lors des discussions, M. Dion a dit avoir mis l’accent sur la situation des détenus et du largage continu, par le régime syrien, de barils d’explosifs sur des quartiers civils.
M. Dion estime que le Canada va accroître son influence avec cette participation.
Le gouvernement Trudeau doit verser 1,6 milliard $ au cours de trois prochaines années en matière de sécurité et d’aide humanitaire pour faire face à la crise en Syrie et en Irak.
Le Canada a mis fin aux frappes aériennes contre le groupe État islamique en février dernier, mais il continue d’appuyer militairement ses alliés dans la région.