Certains députés néo-démocrates estiment que la défaite de Thomas Mulcair, un chef qui était issu du Québec, pose un certain défi pour l’avenir de la formation politique dans la province.
Selon Pierre Nantel, le député de Longueuil-Saint-Hubert, la députation québécoise devra se faire entendre au sein du caucus.
«C’est certainement le mandat du caucus du Québec de s’assurer d’être entendu dans le parti dans les prochains mois et les années à venir pour donner suite à la promesse que Tom (Mulcair) a faite (…) et que Jack (Layton) avait faite en 2011, de laisser une place confortable au Québec», a-t-il soutenu.
«Ce qui est clair, c’est que ça faisait partie du rapport d’analyse sur les causes de notre défaite, l’importance d’avoir dans notre plateforme une offre spécifique pour le Québec. Je pense que cela a été bien entendu et ce sera forcément entendu de tous ceux et celles qui souhaiteront devenir candidats dans la course à la chefferie», a-t-il fait valoir.
DÉCEPTION
Moins sévère, le député de Sherbrooke Pierre-Luc Dusseault croit que le défi est entier, en lui-même.
«C’est sûr que ce n’est pas une bonne nouvelle, c’est une déception, moi je l’appuyais (…). Ça peut poser un défi certainement et d’avoir un nouveau chef tout simplement, c’est un défi en soi peu importe dans quelle région du Canada», a déclaré M. Dusseault.
La députée de Jonquière, Karine Trudel, se montre pour sa part optimiste quant à l’avenir de sa formation au Québec.
«On a une bonne députation et notre objectif en tant que vice-présidente du caucus, c’est de relever les enjeux du Québec, de les mettre sur la table. (…) Je suis confiante pour l’avenir», a-t-elle dit.